Internet est un gouffre énergétique
La consommation d'énergie est presque aussi élevée en surfant qu'en conduisant.
En envoyant un mail, la missive électronique franchit plusieurs étapes importantes avant d'arriver à destination. Le courriel passe d'abord par un "serveur" appartenant au fournisseur d'accès (Proximus, Voo...). Ensuite, il est transféré vers un ou plusieurs "centres de données" nationaux et/ou internationaux où ce courriel est traité, stocké et enfin transmis à son destinataire. Or, ces centres de données sont réellement de gigantesques entrepôts où sont installés des milliers de serveurs, unités de stockage et autres équipements informatiques qui tournent en permanence et génèrent une température extrême. Il est donc également nécessaire de refroidir constamment le matériel avec des engins extrêmement puissants, mais qui consomment également beaucoup d'énergie. Le secteur informatique est donc un très grand consommateur énergétique. Si on y inclut le processus de production des ordinateurs et autres smartphones, le secteur IT représenterait même à lui tout seul, 7% de la consommation mondiale d'électricité.
On peut par exemple dire que l'envoi d'un mail avec une pièce jointe consommerait autant d'énergie qu'une ampoule électrique allumée pendant une heure.
Greenpeace estime que d'ici 2020 le trafic d'Internet devrait tripler et recommande aux internautes de mesurer leurs comportements. Quelques mesures simples peuvent déjà limiter l'impact énergétique: vider sa corbeille; se désabonner des listes de mails inutiles; éviter les pièces jointes trop volumineuses et limiter le nombre d'interlocuteurs de chaque mail. Toutefois, les internautes ne pourront pas infléchir à eux seuls la consommation énergétique du secteur informatique. Greenpeace recommande donc l'utilisation d'énergies renouvelables pour faire tourner les centres de données.
Dans un rapport, on a pu lire que Facebook, Google et surtout Apple sont relativement "verts" car ils font tourner leurs centres de données aux énergies renouvelables, contrairement à Twitter, Netflix et Spotify qui ont plutôt recours au nucléaire et aux énergies fossiles. En Belgique, à Saint-Ghislain, Google a inauguré en septembre 2010 un gigantesque centre de données. Celui-ci est le premier centre du genre construit par Google en dehors des Etats-Unis. Il serait également le premier à ne plus utiliser un système de réfrigération, mais un système de refroidissement plus avancé pour optimiser ses performances énergétiques.
En envoyant un mail, la missive électronique franchit plusieurs étapes importantes avant d'arriver à destination. Le courriel passe d'abord par un "serveur" appartenant au fournisseur d'accès (Proximus, Voo...). Ensuite, il est transféré vers un ou plusieurs "centres de données" nationaux et/ou internationaux où ce courriel est traité, stocké et enfin transmis à son destinataire. Or, ces centres de données sont réellement de gigantesques entrepôts où sont installés des milliers de serveurs, unités de stockage et autres équipements informatiques qui tournent en permanence et génèrent une température extrême. Il est donc également nécessaire de refroidir constamment le matériel avec des engins extrêmement puissants, mais qui consomment également beaucoup d'énergie. Le secteur informatique est donc un très grand consommateur énergétique. Si on y inclut le processus de production des ordinateurs et autres smartphones, le secteur IT représenterait même à lui tout seul, 7% de la consommation mondiale d'électricité.
On peut par exemple dire que l'envoi d'un mail avec une pièce jointe consommerait autant d'énergie qu'une ampoule électrique allumée pendant une heure.
Greenpeace estime que d'ici 2020 le trafic d'Internet devrait tripler et recommande aux internautes de mesurer leurs comportements. Quelques mesures simples peuvent déjà limiter l'impact énergétique: vider sa corbeille; se désabonner des listes de mails inutiles; éviter les pièces jointes trop volumineuses et limiter le nombre d'interlocuteurs de chaque mail. Toutefois, les internautes ne pourront pas infléchir à eux seuls la consommation énergétique du secteur informatique. Greenpeace recommande donc l'utilisation d'énergies renouvelables pour faire tourner les centres de données.
Dans un rapport, on a pu lire que Facebook, Google et surtout Apple sont relativement "verts" car ils font tourner leurs centres de données aux énergies renouvelables, contrairement à Twitter, Netflix et Spotify qui ont plutôt recours au nucléaire et aux énergies fossiles. En Belgique, à Saint-Ghislain, Google a inauguré en septembre 2010 un gigantesque centre de données. Celui-ci est le premier centre du genre construit par Google en dehors des Etats-Unis. Il serait également le premier à ne plus utiliser un système de réfrigération, mais un système de refroidissement plus avancé pour optimiser ses performances énergétiques.
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